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Irak : L'US Army bientôt frappée par les MQ-9 et les Harop ?!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Attaque au drone contre la base militaire US de Victory en Irak.

Depuis mercredi soir jusqu'à ce jeudi après midi, deux attaques à la bombe ont visé les convois logistiques US en Irak, la première à Al Anbar où les Yankees détiennent la base Aïn al-Asad avec tout ce que cela peut avoir de DCA, d'avions et de drones, de systèmes de surveillance, de radars... et la deuxième à Al Diwaniyah, au sud. Comparé à la semaine dernière où l'un des plus grands camp de attroupements US au Moyen Orient à savoir le camp Victory, retranché à l'intérieur de l'aéroport de Bagdad a été visé à coup de drones et ce, à deux reprises, attaque que la Résistance irakienne avait combiné aux tirs de roquettes de façon à ce que la furtivité le dispute à la précision, ces deux attaques à l'engin improvisé ne pèsent réellement.

Il semble s'agir surtout de rappeler aux troupes d'occupation que la voie de transit terrestre d'armes et de munition vers l'Irak est hermétiquement ligotée et que nulle part en Irak, l'US Army n'est pas à l'abri.

Quant au ciel, ainsi que semble enfin l'avoir enfin compris le CentCom et son chef, l'armée de l'air asymétrique irakienne a littéralement doublé l'US Air Force, de façon à ce que celle-ci ne pense même pas à la riposte, mêmes quand les coups subis sont aussi mortels quez ceux reçus à Victory. En effet entre le 10 et 13 juin, trois coups se sont succédé : trois drones puis un ont visé des sites à l'intérieur du camp auxquels s'est ajouté une attaque à la bombe coûtant la vie à quatre officiers américains sur la route reliant le camp Victory au camp Marty Alaa. 

Plus d'un experts relèverait  une "complexité recherché" des attaques", un "degré inégalé de sophistication", voire une professionnalisation qui se conjugue à travers le couple précision/furtivité qui régit la totalité des actions militaire de la Résistance ou que celle-ci soit en Irak, au Yémen, au Golan, à Gaza ou en Irak. Or le 16 juin, un autre palier fut franchi, là encore au milieux de la censure et de la désinformation médiatique avec ce double "incident de drone" rapporté par les médias irakiens: tôt le 16 juin, les forces de sécurité du commandement des opérations de Bagdad-donc proches des Américains- ont affirmé avoir abattu "deux drones armés" au-dessus de la banlieue sud de la capitale irakienne.

C'est loin des bases aériennes US et l'info est visiblement floue là dessus. Dans deux déclarations distinctes, la cellule des médias de sécurité a déclaré que le premier drone avait été abattu au-dessus du camp "militaire d'al-Rashid", tandis que le second avait été abattu quelques minutes plus tard au-dessus du district d'Alkrtan. Selon des sources irakiennes, le premier drone a tiré une petite munition non guidée avant d'être abattu. Aucune perte n'a été signalée. Et aucun groupe n’a pas revendiqué les deux opérations. 

A quoi rime cet épisode? Le site libanais South Front a son idée : " Après une série d'attaques spectaculaires au drone contre les bases les mieux protégées des Etats-Unis en Irak, comme Harir à Erbil, Aïn al-Asad ou encore Balad, où les sites les plus secrets de la CIA, les hangars de drones MQ-9 voire même les avions de combats ont été visés, les forces anti Us en Irak semblent s'essayer à des rétro ingénierie.

En effet les deux drones de 16 juin auraient été des remakes des drones US, une copie de la petite munition de vagabondage US AeroVironment Switchblade. Si cela est vrai, les Américains devraient avoir un autre ceci, celui de voir les forces ennemis se livrer à re-fabriquer les armements US, ou pire, à les refaire de façon à les faire retourner contre eux. Au fait, le même processus aurait eu lieu déjà pour les F-16.

Alors que les Etats-Unis ont refusé d'en livrer les pièces détachées aux irakiens, voire ont retiré la société en charge de leur entretien de la base Balad, l'armée de l'air irakienne s'en sert, grâce à cette frange anti US qu'elle compte dans ses rangs. Idem pour les drones irakiens qui pour bien compter des Ababil-3 et des Mohajer-6 de fabrication iranienne dans leur rang, pourraient bientôt compter des MW-4 voire les MQ-6 "irakisés" dans leur arsenal. Surtout qu'au rythme où vont les raids au drone anti-US, les choses tendent à se sophistiquer."

Et d'ajouter : " Plusieurs attaques de drones ont,  ces des derniers mois, visé des bases irakiennes abritant des troupes américaines. Lors de l'attaque la plus récente qui a eu lieu, le 14 juin, un drone a ciblé la base Victory à l'aéroport international de Bagdad. Alors plutôt que de voir à travers les deux drones abattus, un coup raté de la Résistance, il vaudrait mieux y voir des "tests en cours",  possibilité à laquelle a fait allusion l'agence de presse Saberin News, affiliée à la Résistance irakienne.

Or c'est là une très mauvaise nouvelle non seulement contre les troupes US mais aussi contre Israël dans la mesure où les Irakiens ont déjà prouvé leur aptitude à viser le territoire israélien à coup de drone. En mai dernier, l'ex premier ministre israélien s'est plaint d'un drone irakien qui avait pénétré par le ciel jordanien dans l'espace aérien d'Israël et n'avait été abattu qu'à coup d'hélicoptère" 

Et de poursuivre : " Alors que les groupes de Résistance continuent leurs opérations contre les forces d’occupation américaines dans les différentes provinces, Kataëb Hezbollah vient de ​​publier un communiqué, commentant l'appel du secrétaire général du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah.

Dans un discours après la fin de la guerre de 11 jours « Epée de Qods », le secrétaire général du Hezbollah  libanais tout en annonçant de nouvelles équations, a averti Israël de toute attaque contre les lieux saints de Qods occupé, qui équivaudrait à une guerre régionale. Dans le communiqué, le groupe de Résistance Kataëb Hezbollah a déclaré :

« Le régime d’Israël a, ces dernières décennies, tenté d'imposer une nouvelle équation sécuritaire et de l'utiliser pour affronter tout pouvoir qui menace son existence à l'intérieur et à l'extérieur des territoires occupés palestiniens ».

Le Kataëb dit  : « Le régime sioniste, soutenu par les États-Unis et certains dirigeants traîtres [arabes], s'est permis d'attaquer les Palestiniens et, afin de mener à bien cette équation, a commis de grands crimes contre le peuple de la région, y compris en Irak, dont le régime sioniste a violé à plusieurs reprises sa souveraineté nationale et continue ses menaces d'attaquer les enfants de notre pays, sans oublier des tentatives du régime de Tel-Aviv pour déstabiliser [l'Irak] ».

« [Le groupe] de Kataëb Hezbollah souligne son engagement à protéger les lieux sacrés et à ne pas échouer dans cette direction en les défendant, et en annonçant son adhésion au plan de l' « équation de dissuasion », de Seyyed Hassan Nasrallah, basé sur le fait que  « toute menace contre Qods signifie une guerre régionale ».

Et bien cela veut dire que l'attaque au drone irakien du mois de mai ne serait pas le dernier et qu'un front "dronesque" du côté de l'ouest sioniste est bel et bien ouvert". 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV